Les fêtes de fin d’année. Source de joie et de bonheur pour certains. Mais pas pour tout le monde…

Les fêtes de fin d’année. Source de joie et de bonheur pour certains. Mais pas pour tout le monde…

A l’approche des fêtes de fin d’année beaucoup d’entre nous se trouvent dans une vibration de joie, de bonheur et de légèreté. Beaucoup mais pas tous.

 

Pour d’autres personnes ces fêtes sont synonymes de rappel, le rappel de notre solitude, rappel des êtres qui nous manquent tant, rappel de la famille que nous voulions avoir et qui n’est pas auprès de nous, rappel des événements difficiles de l’année écoulée, rappel de notre envie d’autres choses qui sont toujours absentes de nos vies. A ce moment là, faire la fête rime avec « cours toujours tu m’intéresses », « c’est par où la sortie ? », »je déteste les fêtes de Noël …».

Les semaines qui les précèdent ressemblent plus une incubation d’un mauvais virus et le jour de Noël a une bonne gastro bien installée. Je pèse mes mots puisque nous l’avons préparé depuis des semaines ! Notre corps, notre mental et nos émotions sont incroyablement bien rodés. Ce qui signifie que dès l’apparition des premiers catalogues de Noël dans notre boîte à lettre (et dieu sait qu’ils arrivent de plus en plus tôt) notre mémoire cellulaire se met en alerte.

Notre mental se remémore tout ce que nous voulons éviter. Quand je vous demande de fermer les yeux et vous dis « ne pensez surtout pas à un ours blanc » que se passe t-il ? Dans votre splendide panorama de votre mental apparaît un ours blanc.

Il en va de même pour nos mauvaises expériences. Vos mémoire cellulaire et mentale commencent à travailler de concert en nous faisant revivre nos instants difficiles dans le corps, dans l’esprit et dans nos émotions. A cet instant tout remonte : la colère, les pleurs, les peurs suivies de près par l’anxiété, la culpabilité, l’angoisse et la rumination. Les semaines passent péniblement.

Au rythme où les jours nous rapprochent des fêtes, notre angoisse grandit aussi rapidement et intensément. Si bien qu’à la venue des jours J, nous sommes en tension maximale.

J’ai vécu également ces périodes quand j’étais maman célibataire avec ces Noëls seule, se finissant dans selon lit loin de tout, devant une série pour me faire oublier quel jour nous étions. J’avais de belles âmes bienveillantes qui m’invitaient pour le réveillon . Je me sentais incapable d’affronter la joie des autres comme le reflet de ma responsabilité, de tout ce que je n’avais plus, de tout ce que j’enviais tant et qui me culpabilisait, me rendait envieuse… J’avais envie de me réjouir pour les autres, je m’en sentais incapable … et je me sentais tellement mal au fond de moi.
Aujourd’hui je fais mon métier pour aider d’autres, qui comme moi, ont juste besoin d’une main tendue. Pas la main de la pitié mais celle de la compassion et celle de la responsabilisation positive et de l’espoir.

Voilà mes petits conseils

1- on arrête de croire que tout n’est que fatalité. C’est un peu dur je sais mais cette croyance nous laisse dans l’optique qu’aucun changement n’est envisageable. Sauf que vous pouvez choisir de vivre les choses différemment. Peut être pas dans une extase et une euphorie incroyable mais avec un peu de joie dans le cœur et avec du mieux pour la suite.

2- on coupe avec nos réflexes reptiliens. Notre corps qui se met en action réflexe car il a inscrit dans sa mémoire cellulaire comment se protéger du danger pour ne plus être blessé et souffrir. Ex : Lorsque l’on vous jette un objet vous aller lever les bras en protection car une précédente expérience désagréable resurgit. Sachez que pour des épreuves psychologiques, votre corps agit de la même manière. Votre corps enregistre et se défend mentalement. Cela créé du stress, de l’angoisse et de l’anxiété. Alors comment couper cela allez vous me dire. Faites vous accompagner : coaching, kinésiologie, psychologie, hypnose … Prenez votre vie en main.

3- vivez dans l’instant présent. A force d’anticiper la pire soirée de votre vie, vous perdez le temps qui vous est accordé. Un jour à la fois, un pas à la fois, vivez instant après instant car cela vous appartient véritablement.

4- on décide de ne plus être une victime. On reprend sa vie en main. Les événements difficiles sont gérés comme nous décidons de les gérer. Il est plus facile de se plaindre ou d’être emprisonné dans nos émotions. Nous connaissons et maitrisons cette façon de faire et de se comporter. Et si nous choisissions le positif dans notre situation. Respectons nous. Je ne dis pas que cela est facile car moi même je suis passée par là. Avec le recul je me dis que j’aurais pu être actrice d’un Noël qui me correspondait plus comme :

– Choisir d’être vrai, de vivre pleinement un chagrin et refuser la culpabilité. Et vivre – pleinement ce moment pour ces personnes que l’on aime et qui sont absents.
– Choisir de sortir de ce mal être de la solitude et accepter ce qui est, pour amorcer le changement.
– Choisir d’être bien dans notre corps car le but est de se faire plaisir. Se faire plaisir c’est s’aimer !
– Choisir de mettre de côté nos rancœurs et nous réconcilier avec nous mêmes. Car finalement en vouloir aux autres c’est se priver de notre liberté d’être serein et en paix.
– Choisir le lâcher prise en coupant les croyances et blocages ancrés en nous.

Je sais que cela peut être effrayant car cela nous fait nous remettre en question et nous sort de notre zone de confort. Pire encore, ces choix nous remettent dans la responsabilité de ce que nous sommes (nos actions) et de qui nous sommes. Et pourtant voilà le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire : partir à la conquête de vous même. Testé et approuvé 😉

Il est temps, vous êtes prêts si vous lisez ces lignes.

Au plaisir de vous accompagner dans ce chemin vers vous même

Elvie

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