La souffrance nous l’avons tous expérimentée, n’est ce pas ? Avec plus ou moins d’intensité, elle nous a traversés, malmenés et voire même détruits. La souffrance est un ennemi que l’on doit affronter pour sortir de l’obscurité. Mais comment faire pour se détacher d’un ennemi, qui au fil des années est devenue une véritable amie.
La souffrance peut être perfide, car à mesure de la côtoyer, elle se fait plus naturelle, plus logique, plus quotidienne. Une forme d’accoutumance se manifeste et la souffrance devient presque notre seconde nature …
La souffrance est elle indispensable ?
J’aime beaucoup ce proverbe bouddhiste qui explique que “La douleur est inévitable, mais la souffrance est facultative”. En effet, tout au long de notre vie, il y aura des épreuves douloureuse car la vie est ainsi faite. Mais nous, seuls, sommes maîtres de choisir d’en souffrir ou non.
Pourtant, selon moi, la souffrance même si nous nous imposons, est une forme de défi personnel. Elle nous amène à repenser notre façon de vivre et prendre la responsabilité de soi. Combien de temps allons nous rester dans cette souffrance ? Combien d’année restera t’elle notre meilleure amie ? C’est un choix qui nous appartient. La tâche peut sembler incommensurable et je l‘entends aussi bien que je l’ai vécue. Mais un jour nous nous rendons compte que lutter contre cette souffrance, revient à perdre du temps de vie. Car tout le temps de cette quête acharnée d’aller mieux sans réellement l’être, le temps passe et ne nous sera pas rendu. Parfois même il est trop tard pour réagir car une bonne partie de notre vie est déjà derrière nous. Je ne dis pas que c’est facile de sortir de la souffrance. Comme tout but dans la vie, cette destination vers le bonheur demande du temps, de la persévérance et beaucoup de motivation. Le premier pas est de choisir de vivre et de ne plus avoir peur de vivre. Voici pourquoi la souffrance est source de transformation.
La souffrance comme étape de transformation
La transformation ici est de passer d’un état de latence, emplie de larmes, de ruminations, de poids dans la poitrine et d’une fatigue intense vers un état de légèreté. Le fossé est tellement grand, qu’il nous paraît souvent comme insurmontable.
La souffrance comme transformation revient à choisir la vie, les rires et la joie. Bien loin de notre quotidien qui est tellement familier qu’il en est devenu sécuritaire. C’est un environnement que nous connaissons, que nous maîtrisons et que nous avons adopté. Partir dans l’inconnu du mieux être peut faire peur. Sortir de sa zone de confort, aussi anéantissante soit elle, est comme un non sens. Une difficulté de pouvoir le concevoir.
Faire ce pas, est choisir de vivre. Une vie qui sera à l’image de votre Être. Une vie équilibrée entre vos douleurs, peurs, croyances Et la joie, les rires et l’amour. Tout ce beau monde en coexistence pour former un tout : Vous.
Quand dépasser la souffrance nous amène ce second souffle
Sortir de la souffrance est comme sortir la tête de l’eau, réussir à reprendre son souffle. Là où nous suffoquions encore il y a peu. Respirer, Respirer, Respirer. Ôter ce poids intense de notre poitrine, s’autoriser des moments de bonheur. Avoir le pouvoir de lâcher prise.
Le lâcher prise, est devenu à lui seul, un vrai phénomène sociétal. Des centaines de livres parlent de cette Notion complexe et simplicime à la fois. Pourquoi tant de diffusion sur le sujet, d’explication devant nous amener à lâcher prise. Pour moi, il ne peut s’appréhender que par l’expérimentation. Nous tentons de le comprendre par des mots et théories, mais il se vit. Lâcher prise, c’est lâcher et prendre.
Alors lâcher la souffrance Oui, mais quant est il de prendre la Vie ?
Voilà le chemin que je mène depuis que j’ai moi même quitté le chemin de la souffrance. Je prends la vie, dans toute sa dualité, son imperfection et son individualité pour construire mon bonheur dans toute son imparfaite perfection. Je suis heureuse, tous les jours un peu plus chaque jour. Je la remercie par ailleurs, car elle a fait de moi ce que je suis aujourd’hui ;).
Vous l’aurez compris, ma vocation est de vous accompagner dans ce même chemin. Je sais ce que vous traversez, ce que vous endurez et surtout je connais votre motivation et la sublime intention d’aller mieux et d’être heureux.
Commencez le travail maintenant et sortez de votre souffrance pour prendre la Vie.
Avec toute mon affection
Elvie.
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